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15 octobre — Sainte Thérèse d’Avila

Le livre des Demeures



Thérèse d’Avila (peinte de son vivant)

Frère Juan de la Miseria

Huile sur toile, 1576

Carmel, Séville (Espagne)


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 15, 1-8)

Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.


Méditation

Comme pour Thérèse de Lisieux, je laisse la paroles aux filles du Carmel !


La porte d’entrée d’une vie avec Dieu, c’est l’oraison. Thérèse nous invite à y entrer avec une « détermination déterminée ». Pour elle, l’oraison est une relation d’amitié dans un « face à face avec celui dont nous nous savons aimés ». C’est le lieu où nous regardons Jésus : nous lui ouvrons notre pauvreté, et nous nous laissons mener dans la confiance. C’est simple : tenons-nous donc en sa Présence.

« O mon espérance et mon Père, mon Créateur, mon véritable Seigneur et mon Frère ! Vos délices sont d’être avec les enfants des hommes. » (Exclamation 7)

Le guide et le chemin, c’est le Bon Jésus. Il est donc nécessaire de le connaître.

« Allons sur les pas du Maitre, marchons en sa compagnie. »

Pauvreté, Détachement, Humilité et Charité fraternelle sont « les indispensables » pour avancer réellement sur ce chemin. Le but de cet itinéraire est de nous unir pleinement au Christ. Unis à son cœur, nous partageons son désir que tous les hommes sachent qu’ils sont aimés et sauvés. Thérèse a l’intuition neuve que la vie de prière est un service d’Église.

« L’Amour, quand il est grand, ne peut rester sans agir. »
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