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IVe dimanche de Pâques (B)

Foi, espérance et charité -




Bon Pasteur et épitaphe de Livia Primitiva,

Anonyme,

Cuve fragmentaire de sarcophage,

Première moitié du IIIe siècle après Jésus-Christ,

Découvert à Rome sous la Basilique Vaticane.

Ancienne collection Campana,

Marbre blanc et marbre blanc veiné, Hauteur : 0.5 m - Largeur : 2.05 m,

Paris, Musée du Louvre


Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean (Jn 10, 11-18)

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »


Un sarcophage ?

Voilà un mot qui a une origine bien surprenante… Il vient du grec pourrait se traduire : mangeur de chair ! On pensait que la pierre mangeait la chair, non incinérée, déposée dans le caveau de pierre. En fait, l’absence d’oxygène dans la cuve fermée provoquait l’assèchement des chairs plutôt que la pourriture. Le sarcophage a commencé à être utilisé en Égypte antique, puis est arrivé dans la culture romaine. Il était principalement à l’usage des familles riches ou nobles, ayant les moyens de payer la cuve et sa décoration. Il correspond aussi à la mise en valeur du geste de l’inhumation, plutôt que de la crémation, fort répandue à l’époque. Ainsi, au IIIe siècle, dans tout l’Empire, seule l’inhumation était pratiquée. Pour l’anecdote, rappelons que le mot cercueil vient certainement de la déformation progressive du mot sarcophage, qui mal prononcé deviendra sarqueu (XIe siècle), puis serqueu (XIIIe siècle) avant de devenir, par réduction phonétique notre cercueil.


Entre le IIe et le Ve siècle, des familles chrétiennes remirent en valeur les sarcophages romains, et leur production. En effet, pour un chrétien, afin de ne pas nier la résurrection de la chair (ce que laisserait penser une crémation), il était important que le corps repose dans l’attente de la venue du Messie. Les familles les plus aisées, souvent issues de l’aristocratie romaine convertie, utiliseront alors ce moyen antique d’inhumation, tout en décorant de divers signes chrétiens ou de scènes bibliques, les façades de la cuve. Ces représentations avaient pour objet de représenter la foi du défunt et son attente de la résurrection, plus que d’être des catéchèses. Notons qu’ils reprennent souvent des motifs païens à la mode, comme celui que nous allons regarder.


Le sarcophage du Louvre

Trois types de sarcophages païens étaient repris par les chrétiens : le sarcophage à frise, celui à colonnes et le dernier, à strigiles. C’est sur ce dernier modèle que s’appuie celui conservé au Louvre. Les strigiles sont ces grands S qui entourent le médaillon central. À l’origine, ils désignaient ainsi que la cuve renfermait du vin en fermentation. Ils étaient alors en forme de baignoire avec des têtes de lion, de la bouche desquelles on tirait le vin, comme on peut le voir sur ce second sarcophage aussi conservé au Louvre. Doucement, la forme de baignoire s’est aplatie pour ne plus devenir qu’une cuve simple, comme celle de Livia.



Au milieu des strigiles étaient représentées des scènes dionysiaques. Plus tard, elles furent remplacées, sur les sarcophages chrétiens, par le clipeus portant l’image des défunts ou une épigraphe. C’est le cas de notre sarcophage.


Il fut retrouvé dans les catacombes de la Via Cornelia à Rome (actuellement le catacombes des saints Marcellin et Pierre – ad duas lauros -, où furent conservés les corps des deux saints martyrisés sous Dioclétien). On peut lire sur le haut du clipeus central :

LIVIA NICARUS

LIVIAE PRIMITIVAE SORORI FECIT

Q. V. AN. XX IIII M VIIII


Ce que l’on peut traduire :


Livia Nicarus

l’a construit pour sa sœur Livia Primitiva

qui a vécu vingt-quatre ans et neuf mois.


Ce que je vois

Sous l’inscription, on distingue, de gauche à droite, trois figures symboliques : un poisson, un personnage portant un agneau et entouré de deux moutons tournés vers lui, et une ancre marine. Ils ont une signification bien particulière en symbolique chrétienne. Le clipeus est encadré des deux côtés par de grands strigiles.


Le poisson

Il fut le signe de ralliement des premiers chrétiens, bien avant la croix qui n’apparaît véritablement comme emblème qu’au Ve siècle. On peut bien sûr le rapprocher des poissons que Jésus multiplia pour les foules, avec les pains ; ou du poisson duquel Pierre extraira la monnaie pour payer l’impôt, ou le poisson grillé par le Christ ressuscité au bord du lac. Mais sa signification a aussi un sens codé, crypté. C’est un acrostiche plus qu’un acronyme. L’acronyme est ce mot composé des lettres débutant un mot, comme SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer). L’acrostiche, lui, est un mot composé des premières lettres d’un poème qui lui donne alors une double signification.



Ainsi en est-il de notre poisson…


  • I (I, Iota) : Ἰησοῦς / Iêsoûs (« Jésus »)

  • Χ (KH, Khi) : Χριστὸς / Khristòs (« Christ »)

  • Θ (TH, Thêta) : Θεοῦ / Theoû (« de Dieu »)

  • Υ (U, Upsilon) : Υἱὸς / Huiòs (« fils »)

  • Σ (S, Sigma) : Σωτήρ / Sôtếr (« sauveur »)


Les premiers chrétiens l’employèrent comme symbole car l’acrostiche « ἸΧΘΥΣ », qui correspond à « Ἰησοῦς Χριστὸς Θεοῦ Υἱὸς Σωτήρ » signifiant « Jésus-Christ fils de Dieu, sauveur », est proche du mot grec ancien « ἰχθύς » signifiant « poisson ». Ce signe rappelle aussi le poisson qui mangea Jonas durant trois jours, ou le poisson qui permettra de guérir Tobit. Il devient alors à la fois un signe d’abondance (la multiplication des pains et des poissons) et un signe de résurrection. Il sera aussi le signe du baptême, comme le rappelle Tertullien au IIIe siècle : « Nous, petits poissons selon notre poisson Jésus Christ, nous sommes nés dans l’eau et nous ne pouvons être sauvés autrement qu’en demeurant dans l’eau. C’est dans l’eau du baptême que nous sommes unis au Christ. » Il est le signe de notre FOI en Jésus Sauveur.


L’ancre

On peut lire dans Le Pédagogue de Clément d’Alexandrie une intéressante distinction des symboles chrétiens. Pour lui, la colombe représentait la colombe de l’Arche de Noé, et souvent aussi le Saint-Esprit. Le navire est l’image de l’Église. L’ancre est l’image fidèle de l’espérance chrétienne. Ainsi, on peut lire dans l’épître aux Hébreux : « Nous avons cette espérance comme une ancre pour l’âme, ferme et sûre » (He 6, 19) Notre âme est ancrée en Jésus-Christ, et il est notre ESPERANCE.


Le bon Pasteur

Le voici au centre, portant sur ses épaules l’agneau fragile, et entouré de deux autres brebis. Jésus s’est lui-même donné ce titre dans l’évangile de ce jour. À sept reprises, Jésus ce définira en commençant par « Je suis » (εγο ειμι en grec, ce qui est compris comme le Nom de Dieu, traduction du Tétragramme).


  1. Je suis le pain vivant descendu du ciel (Jn 6, 51)

  2. Je suis la lumière du monde (Jn 8, 12)

  3. Je suis la porte (Jn 10, 9)

  4. Je suis le bon pasteur, le vrai berger (Jn 10, 11)

  5. Je suis la résurrection et la vie (Jn 11, 25)

  6. Je suis le chemin, la vérité et la vie (Jn 14, 6)

  7. Je suis la vraie vigne (Jn 15, 1)


Notons que le huitième « Je suis », celui de l’accomplissement, sera celui que Jésus prononcera au Jardin des Oliviers à son arrestation : « Qui cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth. Jésus leur dit : Je suis. Et Judas, qui le livrait, était avec eux. Lorsque Jésus leur eut dit: Je suis, ils reculèrent et tombèrent par terre. » (Jn 18, 4-6) Les soldats, juifs, tombèrent, terrassés que quelqu’un ait pu prononcer le Nom imprononçable !


Ainsi, la définition que Jésus donne de lui-même, parlant du Bon Pasteur, est à insérer au sein des autres. Elle en est même la pièce centrale. Nous pourrions presque imaginer une suite des termes destinée au chrétien : « Quand tu reçois le pain vivant, tu deviens lumière pour le monde. En entrant par la porte de la vie éternelle, tu rencontres le bon Pasteur qui te donne résurrection et vie, car il est le chemin qui mène au Père, la vérité de Dieu, et la vie éternelle que tu partages maintenant dans la vigne du Seigneur. »


Le bon Pasteur est aussi celui qui prend soin de ses brebis, qui porte les plus fragiles, qui les rassemble, qui les guide, qui les nourrit, qui les connaît chacune par leur nom, qui recherche celles qui sont égarées, qui est prêt à donner sa vie pour elles, qui leur ouvre la porte de la bergerie, celle d’aujourd’hui, notre Église, celle de demain, le Paradis. Il est vraiment la figure emblématique de la CHARITÉ.


Un message sur ce sarcophage

Il est peut-être plus simple que nous le penserions. Notre défunte attend de participer aux vignes du Seigneur (les strigiles) au jour du Jugement Dernier, dont elle n’a pas peur, étant ancrée dans l’espérance, animée de la Foi en Jésus-Christ, ayant essayée de vivre de la charité du Bon Pasteur. Qui vit de ses trois vertus théologales, Foi, Espérance et Charité, est assuré de rejoindre la Vraie Vigne.


Et pour nous ?

J’ajouterai, pour nous aujourd’hui, différents éléments à ceux que nous présentent déjà le sarcophage. D’abord, il y a des loups… Qui sont-ils ? Avant de les voir à l’extérieur, repérons déjà ceux qui errent à l’intérieur. À l’intérieur de notre bergerie ecclésiale. Ils s’appellent par exemple : « jalousie » ou « imposture ». Mais notre Pape François en a repéré bien d’autres lors des vœux de Nouvelle Année à la Curie… Il y a aussi ceux qui rodent à l’intérieur de notre propre cœur, ceux qui étouffent le grain qui devrait pousser. Là, seul chacun est capable de les nommer et de les chasser !


Et puis il y a cet ultime verset de Jésus : Nul ne peut m’enlever ma vie : je la donne de moi-même. C’est tout le sacrifice de Jésus : il donne sa vie pour ceux qu’il aime. Et moi, et toi, serais-tu capable de donner ta vie pour les autres ? Peut-être… Et serai-je, seras-tu capable de donner ta vie pour le Christ ? Voilà la question à laquelle répondent aujourd’hui tant de chrétiens d’Orient. Et nous ? Suis-je capable de sacrifice, du plus haut sacrifice, du plus haut service ?



Homélie de saint Pierre Chrysologue (+ 450), Sermon sur le père et les deux fils, et sur le psaume 99, 6, 1-4, CCL 24, 44-47

Dans la lecture de ce jour, le Christ a proclamé : Je suis le Bon Pasteur, le vrai berger. Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis (Jn 10,11). Il nous a indiqué ainsi que sa venue sur la terre comme pasteur des nations serait un bienfait pour nous. Aussi, lui qui est le maître, cherche-t-il des collaborateurs, des assistants pour le monde entier, lorsqu'il dit (dans le psaume) : Acclamez le Seigneur, terre entière (Ps 99,1).


Au moment de retourner au ciel, il confie donc à Pierre le soin de paître ses brebis à sa place. Pierre, m'aimes-tu ? dit-il, Sois le Pasteur de mes brebis. Et pour que Pierre ne commence pas par contraindre de façon autoritaire les plus petits du troupeau, mais les porte avec douceur, il répète sa question : Pierre, m'aimes-tu ? Sois le Pasteur de mes agneaux. Il confie à Pierre les brebis avec leurs petits, parce qu'il est le Pasteur qui prévoit déjà la future fécondité de son troupeau.


Pierre m'aimes-tu ? Sois le Pasteur de mes agneaux (Jn 21,15-17). C'est à ces agneaux que saint Paul, collègue de Pierre le Pasteur, offrait le lait d'une nourriture spirituelle. Le saint roi David l'avait compris, et il s'écrie, comme s'il était lui-même une brebis : Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre (Ps 22,1-2).


Le verset suivant de notre psaume annonce aux croyants qui reviennent aux pâturages de la paix évangélique la joie qui succède aux gémissements causés par les guerres, à une triste vie ensanglantée, à la servitude. Car l'homme était esclave du péché, captif de la mort, enchaîné par ses crimes. Quand n'est-il pas désespéré par ses vices ?


Et c'est pourquoi l'homme poussait de profonds soupirs, quand il devait supporter continuellement des maîtres aussi cruels. Le roi prophète, nous voyant libérés de ces calamités et ramenés au culte du Créateur, à la grâce du Père, à la liberté au service d'un bon maître, s'exclame à juste titre : Servez le Seigneur dans l'allégresse, venez à lui avec des chants de joie (Ps 99,2). Car ceux que leur culpabilité avait rejetés, ceux que leur mauvaise conscience avait chassés, voici que la grâce les ramène, l'innocence les réconcilie. Nous sommes à lui, nous, son peuple et son troupeau (Ps 99,3). On nous a montré, en langage de parabole, que le Pasteur est venu du ciel et qu'il ramènerait aux pâturages vivifiants, dans une allégresse céleste, les brebis errantes et empoisonnées par des nourritures mortelles.


Venez dans sa maison lui rendre grâce, dans sa demeure chanter ses louanges (Ps 99,4). Seule la proclamation de sa louange nous fait entrer dans sa demeure par la porte de la foi. <> Rendez-lui grâce et bénissez son nom (Ps 99,4). Ce nom par lequel nous avons été sauvés, ce nom qui fait fléchir le genou à toute créature au ciel, sur terre, aux enfers, et par lequel la création chérit infiniment Dieu, son Seigneur . Oui, le Seigneur est doux, éternel est son amour (cf. Ps 99,5). Il est vraiment doux en raison de sa miséricorde, c'est par elle seule qu'il a daigné retirer la sentence amère qui condamnait le monde entier. Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (Jn 1,29).



Homélie de Basile de Séleucie (+ 459), Discours 26, 2; PG 85, 306-307.

Le Pasteur se fait égorger pour son troupeau, comme s'il était une brebis. Il n'a pas refusé la mort, il n'a pas anéanti ses bourreaux comme il en avait le pouvoir, car sa Passion ne lui a pas été imposée. C'est en toute liberté qu'il a donné sa vie pour ses brebis. J'ai le pouvoir de donner ma vie, et le pouvoir de la reprendre (Jn 10,18). Par sa passion il expiait nos passions mauvaises ; par sa mort il guérissait notre mort ; par son tombeau il anéantit le tombeau; par les clous de sa croix il ruinait jusqu'aux fondements de l'enfer.


La mort a gardé son empire jusqu'à la mort du Christ. Les tombeaux sont restés écrasants, notre prison indestructible, jusqu'à ce que le Pasteur y descende pour annoncer aux brebis qui s'y trouvaient enfermées la joyeuse nouvelle de leur libération. Son apparition au milieu d'elles leur donnait la garantie de leur appel à une vie nouvelle. Le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis, et c'est ainsi qu'il cherche à s'attirer leur amour. Or, on aime le Christ si l'on écoute attentivement sa voix.


Le pasteur sait bien séparer les chèvres des brebis. Selon l'Évangéliste, toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres : il placera les brebis à sa droite, et les chèvres à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux, qui seront à sa droite : Venez, les bénis de mon Père, recevez le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde (Mt 25,32-34).


Qu'avaient-ils donc fait pour mériter cette invitation ? J'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger, et vous m'avez accueilli (Mt 25,35). Ce que vous avez donné aux miens, c'est moi qui vous le revaudrai. C'est par eux que moi je suis nu, étranger, errant et pauvre. C'est à eux que l'on donne, c'est moi qui suis reconnaissant. C'est moi qui suis dans la peine quand ils vous supplient.


Gagne le juge à ta cause par tes présents, avant que vienne le procès. Donne-lui une raison d'être indulgent, donne-lui matière à pardonner. Ne nous préparons pas cette sentence sévère : Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel, préparé pour le démon et ses anges. Quels sont donc ces crimes qui nous feraient condamner avec le démon ! J'avais faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ; j'étais un étranger, et vous ne m'avez pas accueilli ; j'étais nu, et vous ne m'avez pas habillé (Mt 25,41-43).


Qui donc est passé à côté de son Pasteur, qu'il voyait affamé ? Qui a méprisé, en le voyant nu, celui qui sera bientôt son juge ? Qui va condamner à la soif le juge de l'univers ? Le Christ se laissera gagner par les services et les présents des pauvres, il dispensera d'un long supplice en récompense d'un petit présent. Éteignons le feu par notre miséricorde. Soyons compatissants envers les autres, faisons-leur grâce comme Dieu nous a fait grâce dans le Christ. À lui gloire et puissance pour les siècles des siècles.


Prière

Dieu éternel et tout-puissant, guide-nous jusqu'au bonheur du ciel ; que le troupeau parvienne, malgré sa faiblesse, là où son Pasteur est entré victorieux. Lui qui règne.

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