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Mardi, 5e semaine de Pâques

Il nous faut passer par bien des épreuves -



Saint Paul renversé et lapidé dans la ville de Lystre,

Jean-Baptiste de Champaigne (Bruxelles, 1631 - Paris, 1681),

Huile sur toile, 640 x 525 cm,

Musée Magnin, Dijon (France)

Lecture du livre des Actes des Apôtres (Ac 14, 19-28)

En ces jours-là, comme Paul et Barnabé se trouvaient à Lystres, des Juifs arrivèrent d’Antioche de Pisidie et d’Iconium ; ils se rallièrent les foules, ils lapidèrent Paul et le traînèrent hors de la ville, pensant qu’il était mort. Mais, quand les disciples firent cercle autour de lui, il se releva et rentra dans la ville. Le lendemain, avec Barnabé, il partit pour Derbé. Ils annoncèrent la Bonne Nouvelle à cette cité et firent bon nombre de disciples. Puis ils retournèrent à Lystres, à Iconium et à Antioche de Pisidie ; ils affermissaient le courage des disciples ; ils les exhortaient à persévérer dans la foi, en disant : « Il nous faut passer par bien des épreuves pour entrer dans le royaume de Dieu. » Ils désignèrent des Anciens pour chacune de leurs Églises et, après avoir prié et jeûné, ils confièrent au Seigneur ces hommes qui avaient mis leur foi en lui. Ils traversèrent la Pisidie et se rendirent en Pamphylie. Après avoir annoncé la Parole aux gens de Pergé, ils descendirent au port d’Attalia, et s’embarquèrent pour Antioche de Syrie, d’où ils étaient partis ; c’est là qu’ils avaient été remis à la grâce de Dieu pour l’œuvre qu’ils avaient accomplie. Une fois arrivés, ayant réuni l’Église, ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux, et comment il avait ouvert aux nations la porte de la foi. Ils passèrent alors un certain temps avec les disciples.


Méditation

Les débuts de l’Église ne furent certainement pas une sinécure ! Saint Paul a fait le récit des souffrances endurées (2 Co 11, 23-28) : « Eh bien – je vais dire une folie – moi, je le suis davantage : dans les fatigues, bien plus ; dans les prisons, bien plus ; sous les coups, largement plus ; en danger de mort, très souvent. Cinq fois, j’ai reçu des Juifs les trente-neuf coups de fouet ; trois fois, j’ai subi la bastonnade ; une fois, j’ai été lapidé ; trois fois, j’ai fait naufrage et je suis resté vingt-quatre heures perdu en pleine mer. Souvent à pied sur les routes, avec les dangers des fleuves, les dangers des bandits, les dangers venant de mes frères de race, les dangers venant des païens, les dangers de la ville, les dangers du désert, les dangers de la mer, les dangers des faux frères. J’ai connu la fatigue et la peine, souvent le manque de sommeil, la faim et la soif, souvent le manque de nourriture, le froid et le manque de vêtements, sans compter tout le reste : ma préoccupation quotidienne, le souci de toutes les Églises. »


Mais il n’y a pas de profonds découragements en eux ; non, simplement une foi chevillée au corps. Ils savent que c’est le chemin que Dieu a dessiné pour eux. Et ils ont une double assurance. D’abord, celle que Paul énoncera dans l’épître aux Romains (8, 28) : « Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu'ils sont appelés selon le dessein de son amour. » Tous ces obstacles, si difficiles soient-ils, concourent aussi à notre bien ! Et devant eux, il ne s’agit pas de s’appuyer sur nos pauvres forces mais de faire confiance à Dieu car : « Il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure. » (2 Co 12, 9)

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