Lève-toi ! -

Guérison de l’estropié et résurrection de Dorcas,
Masolino da Panicale (Panicale, c. 1383 - Florence, c. 1447),
Fresque, 260 x 599 cm, 1424,
Chapelle Brancacci, Santa Maria del Carmine, Florence (Italie)
Lecture du livre des Actes des Apôtres (Ac 9, 31-42)
En ces jours-là, l’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait. Or, il arriva que Pierre, parcourant tout le pays, se rendit aussi chez les fidèles qui habitaient Lod. Il y trouva un homme du nom d’Énéas, alité depuis huit ans parce qu’il était paralysé. Pierre lui dit : « Énéas, Jésus Christ te guérit, lève-toi et fais ton lit toi-même. » Et aussitôt il se leva. Alors tous les habitants de Lod et de la plaine de Sarone purent le voir, et ils se convertirent en se tournant vers le Seigneur. Il y avait aussi à Jaffa une femme disciple du Seigneur nommée Tabitha, ce qui se traduit : Dorcas (c’est-à-dire : Gazelle). Elle était riche des bonnes œuvres et des aumônes qu’elle faisait. Or, il arriva en ces jours-là qu’elle tomba malade et qu’elle mourut. Après la toilette funèbre, on la déposa dans la chambre haute. Comme Lod est près de Jaffa, les disciples, apprenant que Pierre s’y trouvait, lui envoyèrent deux hommes avec cet appel : « Viens chez nous sans tarder. » Pierre se mit en route avec eux. À son arrivée on le fit monter à la chambre haute. Toutes les veuves en larmes s’approchèrent de lui ; elles lui montraient les tuniques et les manteaux confectionnés par Dorcas quand celle-ci était avec elles. Pierre mit tout le monde dehors ; il se mit à genoux et pria ; puis il se tourna vers le corps, et il dit : « Tabitha, lève-toi ! » Elle ouvrit les yeux et, voyant Pierre, elle se redressa et s’assit. Pierre, lui donnant la main, la fit lever. Puis il appela les fidèles et les veuves et la leur présenta vivante. La chose fut connue dans toute la ville de Jaffa, et beaucoup crurent au Seigneur.
Méditation
Saint Pierre, je peux te prier sans peur, pour moi, pour tous.
Tu es le chef de l’Eglise, puisque Jésus a mis toute sa confiance en toi.
Tu peux ouvrir, fermer les portes puisque tu as reçu les clés.
C’est vrai que tu seras toujours accompagné,
dans l’image que nous nous faisons de toi,
de ce coq majestueux, prétentieux, sûr de lui, de son autorité, de son prestige.
Un peu à ta ressemblance paraît-il...
Mais c’est lui qui t’a ramené à ta vraie place.
Celle d’un homme qui, lâchement, a renié son Maître, à l’heure de l’épreuve.
C’est aussi ce coq qui, par son cocorico matinal,
t’a remis dans ta vérité, celle de disciple de ton Bien-aimé Seigneur. .
Tu as pleuré.
Tu as prié.
Tu as avoué, et ta faute, et ton attachement inébranlable à celui qui est tout pour toi.
« Oui, Seigneur tu sais bien que je t’aime » répondras-tu quand Il te posera la triple question.
Peut-être qu’il me faudrait bien parfois un coq pour me remettre à ta suite, ô Jésus...
Saint Pierre, prie pour moi,
Prie pour tous ceux qui ont besoin d’un rappel énergique et confiant.